Le 5 janvier 2024, au Chili, a été promulguée la “Loi Karin”, qui modifie le Code du travail et autres textes légaux, pour renforcer prévention, investigation et sanction du harcèlement professionnel et sexuel et de la violence au travail. La loi, qui est structurée sur une perspective de genre, prévoit des mesures qui tendent à promouvoir l’égalité et à lutter contre la discrimination.
Parmi les modifications légales, on trouve l’obligation pour les entreprises et organes étatiques de prévoir des protocoles de prévention du harcèlement professionnel et/ou sexuel et de la violence au travail, ainsi que des procédures d’investigation.
La définition du harcèlement professionnel sera retenue désormais à partir d’un seul acte de harcèlement, contrairement à la situation antérieure qui exigeait des actes répétés dans le temps.
S’ajoutent aussi aux actes de violence au travail, ceux affectant les fonctionnaires qui prêtent des services lorsque ces actes proviennent de clients, usagers, fournisseurs ou autres tiers extérieurs à l’entreprise.
La loi constitue une adaptation de la législation nationale à la Convention nº190 de l’Organisation Internationale du Travail sur la violence et le harcèlement.