Une proposition de loi colombienne, qui autorise le divorce par la seule volonté de l’un des conjoints, pourrait devenir une loi si le Sénat l’approuve lors du dernier examen (le dernier des quatre).
En Colombie, le divorce ne peut être prononcé que par un juge pour l’une des causes établies par la loi ou par accord mutuel des époux constaté par voie notariale. Si la proposition de loi est adoptée, l’un ou l’autre des époux pourrait désormais divorcer en soumettant au juge une proposition de divorce réglant les conséquences du divorce (liquidation du régime matrimonial, garde des enfants, compensation économique). L’autre époux ne pourra pas s’opposer à la demande de divorce, mais pourra soumettre sa propre proposition concernant les effets du divorce devant le même juge. En outre, quelle que soit la cause du divorce, le projet de loi instaure un droit à une compensation économique pour le conjoint qui, à l’occasion du divorce, subit un déséquilibre économique entraînant une aggravation de sa situation.