Après trente ans, le 14 février 2025, la Guinée réforme la Convention collective des mines, carrières, industries minières et assimilées.
Cette convention s’applique à l’ensemble des travailleurs des entreprises développant notamment les opérations minières suivantes : activités de recherche et de prospection minière, production minière (extraction, préparation, transport), production de matériaux de carrière (extraction, préparation), et activités de transformation des substances minérales.
Elle est conclue pour une durée indéterminée et sera désormais révisable au moins tous les cinq ans, à compter de sa date d’entrée en vigueur.
Cette convention détermine notamment les conditions d’exercice du droit syndical et des responsables syndicaux, du droit de grève, de l’apprentissage et de la formation, du contrat de travail (formation, exécution, suspension, rupture), ainsi que les nouvelles modalités de départ à la retraite (55 à 60 ans pour les agents, ouvriers et autres employés, 60 à 65 ans pour les cadres et assimilés) et salariales. Elle institue donc une revalorisation du salaire de base minimum incombant aux entreprises de ce secteur d’activités, tandis que leurs sous-traitants sont également tenus d’appliquer 70% dudit salaire minimum à leurs employés. Ce faisant, l’entrée en vigueur dudit salaire est fixée au 1er août 2025 pour les entreprises en phase d’exploitation, et au 1er août 2026 pour les entreprises en phase de développement ou de recherche.